
La toxicité des vêtements sur notre peau.
A l’heure où la consommation de textile ne cesse de s’intensifier, nous en apprenons de jours en jours sur les pièces qui composent notre dressing.
Selon Marie Kondo, autrice du best-seller La magie du rangement, “le nettoyage ordonne l’esprit et le purifie“. Cette experte mondiale propose le rangement et le tri comme des techniques libératrices pour se sentir bien. En tant que personne ayant de l’eczéma, vous êtes sûrement anxieuse de nature. Et si le tri de votre penderie était la première étape pour vous lancer dans un grand ménage de printemps et vous sentir plus légère ?
Il est essentiel de regarder son dressing dans la globalité et de le vider, afin de pouvoir sélectionner les pièces qui méritent de rester et celles qui ont fait leur temps dans votre garde-robe. Si le visuel est important pour les tendances et l’état du vêtement, le toucher est une notion primordiale pour les peaux sensibles.
Un vêtement peut susciter deux sortes d’émotion, soit la joie pour son côté esthétique, soit le rejet en raison de son inconfort ou son aspect démodé. La seule question à laquelle vous devez répondre sans détour est “Ai-je envie de le porter ?“. Il faut être réaliste si vous n’avez pas porté le vêtement depuis 3 ans, c’est que ce dernier doit quitter votre penderie.
Faites plusieurs tas lors de votre tri, en une seule fois, pour être dans le même “mood” :
Il y a le cas des vêtements en ballotage : stylés mais inconfortables ou mal coupés, avec une valeur sentimentale ou que l’on souhaite garder si on doit faire des travaux, une soirée déguisée… Pour cette catégorie, pensez au présent et soyez minimaliste.
Pour une peau sensible, le critère du confort est essentiel. Un vêtement irritant sera peu porté, en cas de dermatite atopique. Quelle garde robe garder avec une peau sensible ? Pour une personne eczémateuse à la peau atopique, le choix des matières est capital pour avoir une penderie en adéquation avec sa nature de peau.
Vous le savez que ce petit haut brillant pour les fêtes en lurex vous démange et vous ne pouvez pas vous résoudre à le vendre et le donner ? Et pourtant, les couches supérieures de l’épiderme ont besoin de textures les plus douces possibles.
Le coton est souvent une matière plébiscitée par les peaux sensibles. Matière respirante, elle est utilisée pour la lingerie, le homewear, le nightwear…
La soie est une matière douce qui s’adapte à la température du corps. Toutefois, ce tissu est d’origine animale, ce qui peut être un frein pour les personnes vegan.
Le cachemire est la douceur incarnée pour l’hiver. En fibre animale de sous-poil chèvre cachemire, cette matière naturelle est réputée pour sa finesse, sa chaleur et sa légèreté, ce qui permet un contact direct de la peau.
Oubliez le lin, trop rèche et irritant, matière qui ne devient souple et fluide qu’après plusieurs lavages ou la laine qui se révèle être un vrai calvaire à même la peau.
Il est important de bien différencier fibre synthétique et fibre artificielle. Les fibres synthétiques comme le lycra, le polyester, le polyacrylique, sont fabriquées à base de polymères qui sont des thermoplastiques ou des élastomères.
Il est préférable de se tourner vers des fibres artificielles, résultant d’une transformation de substances naturelles comme le cellulose, la fibre de lait, d’ananas, d’algue (SeaCell), de lotus, de coco… Ces nouveaux matériaux écologiques peuvent être être de bonnes fibres textiles pour la peau comme le lyocell à base de pulpe d’eucalyptus, utilisés par Mayway Skin.
Une peau sensible va privilégier une forme de vêtement fluide et confortable, dans laquelle on se sent bien, même avec une maladie. Qui dit fluidité, ne dit pas forcément coupe oversize !
Le vêtement peut épouser les formes du corps, sans comprimer l’épiderme. Plus le vêtement est près du corps en seconde peau, plus ce dernier doit être de bonne qualité, pour éviter les frottements et une transpiration excessive.
Les marques se mobilisent de plus en plus pour être à la fois respectueuse de la santé des consommateurs, de l’environnement et la cause animale. Il faut savoir décrypter les étiquettes. Avec une dimension éthique, les enseignes de vêtements peuvent avoir des labels comme :
La certification Oeko Tex STep, peu connue, qui audite plusieurs aspects de la production autour de l’environnement et de la santé : gestion des intrants chimiques, performance environnementale, management environnemental et qualité, responsabilité sociale, protection et santé des travailleurs. Avec des critères plus nombreux que l’Oeko Tex standard, cette certification a été choisie pour la confection des vêtements Mayway Skin.
Les conseillers en image préconisent d’opter pour des collections capsules en fonction des saisons, avec des pièces intemporelles, avec deux piliers : la colorimétrie selon la carnation de la peau, les couleurs des yeux et des cheveux et la morphologie, selon la forme du corps. Rappelons-nous de Béa Johnson, auteur du best-seller Zéro déchet qui nous livrait un parfait exemple, en mixant ses basiques sur son blog https://zerowastehome.com/2016/09/08/my-capsule-wardrobe-15-items-50-outfits/. Alors si elle y arrive, pourquoi pas nous ?
Pour une personne à la peau sensible, le basique incontournable est le t-shirt col rond ou V, qui fait partie des must-have à porter en toutes saisons. A manches longues ou courtes, il doit avoir des coutures plates afin de ne pas créer des démangeaisons, l’idéal étant que les coutures soient extérieures et visibles. On aime également le débardeur et le cache-coeur pour leur coupe intemporelle. Gardez les vêtements en contact direct avec l’épiderme, dans lesquels vous sentez bien. N’essayez pas d’avoir le dressing d’une célébrité. Soyez déjà vous-même !
A l’heure où la consommation de textile ne cesse de s’intensifier, nous en apprenons de jours en jours sur les pièces qui composent notre dressing.
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